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B i o g r a p h i e

 Un "talent rare", une "grande maîtrise technique" et "surtout une profonde et remarquable personnalité musicale", ainsi Dora Schwarzberg évoque-t-elle la jeune violoniste Louise Chisson qui s’affirme aux fils des ans comme une artiste originale aux multiples facettes, aussi à l’aise dans le répertoire classique et romantique que particulièrement passionnée par la musique du XXème siècle et celle de son temps.

Très tôt habituée à la scène, Louise Chisson se produit entre autres avec les Solistes Moscou-Montpellier, l’Orchestre de Chambre de Moscou, l’Orchestre National de Lituanie, l’Orchestre national d’Ukraine, l’Orchestre d’Auvergne, l’Orchestre de Chambre de Toulouse, la Salzburger Kammerphilharmonie, l’Orchestre Philharmonique de Prague, les Salzburg Chamber Soloists et la Deutsche Kammerakademie. Elle participe également à de nombreux festivals et travaille avec de prestigieux violonistes tels que Isaac Stern, Maya Glesarova, Tedi Papavrami, Gilles Apap, Augustin Dumay, Ana Chumachenco et Wolfgang Marschner.

Premier Prix, toutes catégories confondues, du Concours International des Jeunes Interprètes de Lille, placé sous la présidence de Jean-Claude Casadesus, elle obtient ensuite le Premier Prix à l’unanimité du concours de violon Alfredo Zanella à Bologne, en Italie, dont le jury est présidé par Marcello Abbado, puis est lauréate du Concours Henryk Szeryng à Mexico et invitée pour interpréter le concerto de Bartók n°2 lors d’une série de concerts avec l'Orchestre Symphonique d'État de Mexico. Elle fait des prestations remarquées au  concours Marguerite Long-Jacques Thibaud et au concours Lipizer où elle attire l’attention du grand violoniste allemand Wolfgang Marschner et fait grâce à lui une entrée remarquée dans le monde des festivals allemands. Elle se distingue par ses choix audacieux et sa grande maîtrise technique lors de prestations solistes avec l’intégrale des 24 Caprices de Paganini, les sonates d’Ysaye, de Bach et de Prokofiev.

Outre l’intérêt particulier qu’elle porte aux grandes formes classiques, son désir de constamment enrichir son répertoire l’amène à accorder une place particulière aux œuvres majeures du XXème siècle. Le choix de ses programmes et la qualité de ses interprétations soulèvent toujours l’enthousiasme du public.

Elle se produit régulièrement en duo avec la pianiste géorgienne Tamara Atschba et devient en 2013, premier violon de l' Ensemble Lux, quatuor à cordes se consacrant au répertoire moderne et contemporain.

Née à Bordeaux, Louise Chisson est formée depuis l’âge de trois ans jusqu’à son baccalauréat par Robert Papavrami, père du violoniste Tedi Papavrami: "Pendant ma longue carrière de professeur, j’ai rencontré très peu de violonistes qui ont montré dès le début un tel amour pour le violon. Elle a aujourd’hui une grande conscience des exigences de sa profession et est dotée d’une musicalité naturelle, d’une sensibilité spéciale et d’une fantaisie raffinée qui ne cessent de grandir avec le temps." Elle est remarquée à l’âge de huit ans par Isaac Stern et à l’âge de onze ans par Tibor Varga, qui se dit "très impressionné par le don certain qu’elle présente pour le violon". A dix-sept ans elle intègre la classe de la grande violoniste russe Dora Schwarzberg, élève du très célèbre professeur  Yuri Jankélévitch, à l’Universität für Musik und Darstellende Kunst de Vienne, où elle obtient son Master II.

Son premier enregistrement consacré aux sonates de Janacek, Prokofiev et Poulenc, paraît chez Gramola en 2013 et est classé par Artistxite.com dans les 10 meilleurs disques de l'année, suivi en 2014 par un nouvel enregistrement, "1914", dédié aux compositeurs Charles Koechlin et Louis Vierne.

Depuis septembre 2015, Louise Chisson enseigne au conservatoire Prayner de Vienne. En 2016, elle fonde avec Tamara Atschba l'association Esperus Art Fund, ayant pour but de soutenir des talents hors du commun.

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